Présentation & histoire du village
Dung se situe à seulement 4 km de Montbéliard et s’inscrit dans sa banlieue résidentielle.
Présentation générale
Le village est rattaché au canton Montbéliard-Ouest et fait partie de la communauté d’agglomération PMA (Pays de Montbéliard Agglomération).
La superficie du village est de 322 hectares (3,2 km²) et compte 579 habitants lors du dernier recensement de 1999.
L’altitude moyenne est de 378 m, avec 320 m pour le point le plus bas et 435 m pour le point le plus haut (la mairie se situe à 330 m d’altitude).
Les habitants de Dung s’appellent les «Cobis», ce qui signifie les gardiens de chèvres.
Le coeur du village se situe autour de la Mairie, où l’on retrouve l’école primaire, la salle des fêtes, un ensemble sportif (terrain de foot, terrain de pétanque, terrain de tennis) et le monument patriotique.
Dung se caractérise également par ses nombreuses forêts.
Un chemin de promenade a été aménagé le long du ruisseau, et une roue de moulin reconstruite en mémoire du moulin qui a existé dans le passé.
C’est d’ailleurs autour de ce moulin ainsi que d’une grande propriété bourgeoise appelée « le château » située au centre du village, que s’est développé le village à l’origine.
Les différents Maires
Date élection |
nom |
Date de naissance |
profession |
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12/12/1919
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GROSCLAUDE Alphonse
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27/04/1881
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Cultivateur
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17/05/1925
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GROSCLAUDE Alphonse
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27/04/1881
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Cultivateur
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16/05/1929
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GROSCLAUDE Alphonse
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27/04/1881
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Cultivateur
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16/05/1934
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GROSCLAUDE Pierre
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10/03/1907
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Menuisier
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19/05/1935
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GROSCLAUDE Pierre
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10/03/1907
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Menuisier
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29/01/1938
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GROSCLAUDE Pierre
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10/03/1907
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Menuisier
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19/05/1945
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GROSCLAUDE Pierre
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10/03/1907
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Menuisier
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31/10/1947
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KIGER Arthur
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03/12/1886
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Directeur d'école
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07/02/1948
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COTTET Jeanne
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16/01/1909
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Infirmière
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03/05/1953
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COTTET Jeanne
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16/01/1909
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Infirmière
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14/03/1959
|
COTTET Jeanne
|
16/01/1909
|
Infirmière
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20/03/1965
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ROBERT Paul
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23/02/1933
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Instructeur
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20/03/1971
|
ROBERT Paul
|
23/02/1933
|
Instructeur
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19/03/1977
|
ROBERT Paul
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23/02/1933
|
Instructeur
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13/03/1983
|
ROBERT Paul
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23/02/1933
|
Instructeur
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24/05/1987
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GROSCLAUDE Raymond
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08/02/1934
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Technicien d'atelier
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17/03/1989
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GROSCLAUDE Raymond
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08/02/1934
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Technicien d'atelier
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17/06/1995
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MYON Daniel
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16/05/1941
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Technicien
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18/03/2001
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MYON Daniel
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16/05/1941
|
Technicien
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14/03/2008
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MYON Daniel
|
16/05/1941
|
Technicien
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09/05/2009
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GESTER Louis
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02/02/1963
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Chef d'entreprise
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30/03/2014
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GESTER Louis
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02/02/1963
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Chef d'entreprise
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15/05/2020
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LACROIX Philippe
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23/10/1961
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Technicien R&D PSA
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Situation
Historique
On connaît mal les origines du village de Dung. Les quelques trouvailles fortuites sur son territoire ne permettent pas d’affirmer quoi que ce soit. Signalons un objet isolé du néolithique, un abri sous roche dans la vallée du Rupt, vers Allondans, avec quelques outils taillés, et rien n’a confirmé que les ruines repérées au XIX° siècle sont gallo-romaines…
Toponymie
Dung (1302), Dun (1312), Dung (1345), Dung (1421), Dung (1456-1587…).
Patois: Dun, surnoms: Crève-Faims, Cobis (cabris), Vouivres.
En fait, on ne sait rien avant le début du XIV° siècle! Le nom du village apparaît pour la première fois en 1302 et ledocument relate que le chapitre Saint-Maimbœuf a acquis des dîmes à Dung.
Ce qui sous-entend qu’on pouvait en lever sur une population déjà groupée en village… Le même schéma se répète en 1345 avec une constitution de cens au profit de confréries, renouvelée encore en 1421 et en 1587. Chaque fois apparaît le chapitre Saint-Maimbœuf de Montbéliard, comme possesseur de rentes, de cens et de dîmes. Il semble aussi, par un acte de 1312, que la famille noble de Saint-Maurice-en-Montagne y a possédé des biens ou un fief. Ce qui est sûr également, c’est l’appartenance du village au Comté de Montbéliard. L’érudit montbéliardais Charles Duvernoy relate même dans ses « Ephémérides » que les gens de,Dung avaient été affranchis très tôt de la mainmorte pour avoir délivré le pays d’une méchante « vouivre» et ceci bien avant les affranchissements faits par la comtesse Henriette en 1431. Cet événement que l’on n’a pu dater, faute de document, a davantage servi de support à une belle légende reprise au XIX° siècle par les folkloristes comtois : Thuriet et Beauquier. Le fait ainsi expliqué reste suspect.
Plus près de nous, c’est par cette vallée du Rupt que reflua, le 18 janvier 1871, l’armée de Bourbaki qui n’avait pu s’emparer de Montbéliard depuis les hauteurs de la Citadelle, et qui n’avait pu franchir la Lizaine à Béthoncourt.
Suite à la loi NOTRE imposant à chaque intercommunalité, une taille minimum de 15.000 habitants, la Communauté de Commune de la Vallée du Rupt a été dissous. Dung a alors rejoint Pays de Montbéliard Agglomération qui a fusionné, le 1er janvier 2017, avec les Communautés de communes des Balcons du Lomont, du Pays de Pont-de-Roide, des 3 Cantons et 9 communes de la Vallée du Rupt (Allondans, Dung, Echenans, Issans, Présentevillers, Raynans, Saint-Julien-lès-Montbéliard, Sainte-Marie et Semondans), formant ainsi une nouvelle entité administrative forte de 72 communes et de 142 000 habitants sur un territoire de 450 km².
Ancien Régime. – Consistoire paroissial de Bavans, Cour et Chancellerie de Montbéliard.
Démographie historique
1622 : 10 feux, – 1652 : 7 feux, – 1675 : 9 feux, – 1688 : 16 feux et 69 hab. -1709 : 90 hab. – 1723 : 105 hab. – 1730: 116 hab. – 1737 : 125 hab. ¬1744 : 146 hab. – 1750: 136 hab. -1754: 124 hab. – 1758 : 115 hab. – 1760 : 121 hab. – 1768 : 139 hab. – 1774 : 159 hab. – 1786 : 160 hab. – 1789 : 173 hab. – 1792: 155 hab. – 1814: 233 hab. ¬1826: 273 hab. – 1844 : 328 hab. – 1851 : 380 hab. – 1876 : 423 hab. – 1901 : 308 hab. – 1926 ; 301 hab. – 1954 : 333 hab.• 1968 : 493 hab. – 1975 : 519 hab. – 1982 : 460 hab.
Pertes subies au cours des dernières guerres :
- 1914 – 1918 : 9
- 1939 – 1945 : 11
Familles existant au XVlIl° siècle :
Bedeville, Beucler, Bourgeois, Charpiot, Coul1erus, Cordier, Fallot, Girods, Giraud, Grosclaude, Jodry, Lambelet, Lièvre, Melley, Richard, Thierry. Ville-dit-Bille, Vuillequez. Le village de Dung s’est lentement repeuplé après la guerre de Trente Ans. Le recensement de 1688 fait état de 16 feux logeant dans 14 maisons, et comprenant 12 hommes, 16 femmes, 38 enfants,
Avant le XVI° siècle, diocèse de Besançon, paroisse de Sainte-Suzanne, doyenné de . Rougemont.
1855 : rattachement à la paroisse de Montbéliard Depuis: diocèse de Besançon jusqu’en 1980, puis de Belfort-Montbéliard, doyen né d’Héricourt, co¬paroisse de Tavey, desservi par Tavey.
Annexe de la paroisse luthérienne de Sainte¬Suzanne 1541-1662.
Annexe de la paroisse de Bavans, 1662-1846. Filiale de la paroisse d’Allondans: 1847-1939. Consistoire de Montbéliard, desserte ensuite par Saint-Julien et Sainte-Suzanne.
Aujourd ‘hui : élément de la paroisse de la « vallée du Rupt », consistoire de Saint-Julien, Inspection de Montbéliard de l’Eglise Evangélique luthérienne de France.
Dung n’a un oratoire protestant que depuis le XIX siècle. Il est situé dans une pièce de la mairie-école.
Une chapelle catholique a été édifiée dans le lotissement du cimetière, depuis une dizaine d’années.
L’école primaire du village a été ouverte en 1709. Le premier maître s’appelait Jacques Bertrand. Le nombre des écoliers oscilla autour de 20 élèves de 1725 à 1768, puis atteignit la quarantaine à la fin du XYIW siècle.
Maison-commune, école: 1849-1902; 6 puits au XI Xe siècle, 1843, deux abreuvoirs: 1879, 1903. Adduction d’eau: 1931. Electrification: 1935. Station de pompage dans la vallée du Rupt. Monument aux morts. Un oratoire protestant, une chapelle catholique.
Annexe de la paroisse luthérienne de Sainte¬Suzanne 1541-1662.
Annexe de la paroisse de Bavans, 1662-1846. Filiale de la paroisse d’Allondans: 1847-1939. Consistoire de Montbéliard, desserte ensuite par Saint-Julien et Sainte-Suzanne.
Aujourd ‘hui : élément de la paroisse de la « vallée du Rupt », consistoire de Saint-Julien, Inspection de Montbéliard de l’Eglise Evangélique luthérienne de France.
Dung n’a un oratoire protestant que depuis le XIX siècle. Il est situé dans une pièce de la mairie-école.
Une chapelle catholique a été édifiée dans le lotissement du cimetière, depuis une dizaine d’années.
L’école primaire du village a été ouverte en 1709. Le premier maître s’appelait Jacques Bertrand. Le nombre des écoliers oscilla autour de 20 élèves de 1725 à 1768, puis atteignit la quarantaine à la fin du XYIW siècle.
Sources et bibliographie
Sources. - Guide des Archives du Doubs, t. Il, p. 155-156, Archives Nationales, série K. Bibliographie. - (Mériot Bl. past.) : Notices historiques sur les villes et villages du pays de Montbéliard, Besançon (v. 1935), cf. p. 83. Thuriet Ch. : Traditions populaires du Doubs, Paris, 1891, cf. p. 421. Baudoin G., Convercy A. : Le Pays de Montbéliard autrefois. Roanne, 1981, cf., p. 70.